Selon un article du figaro, il y a eu un grand changement quant aux
attentes des jeunes diplômés français en matière de travail. Une évolution qui,
à mon avis, commence à toucher plusieurs pays, pas seulement la France.
Selon l’article, les recruteurs qui utilisent toutes les possibilités
offertes par Internet, y compris les médias sociaux, ont un net avantage par
rapport aux autres qui optent pour une approche plus traditionnelle. Les candidats
préfèrent avoir la possibilité d’échanger et d’être accompagnés par de vraies
personnes afin de se renseigner sur l’entreprise et déterminer si le poste
proposé correspond à leurs attentes. Ils préfèrent aussi des sites pour
postuler qui soient pratiques et pas compliqués. Ils n’hésitent pas à visiter
les sites de classement d’entreprises afin de connaitre les avis des autres sur
leurs employeurs potentiels. Bref, les candidats ne sont plus ce qu’ils
étaient. Ils ont leurs critères et exigences et les employeurs sont désormais
obligés de s’adapter aux attentes de leurs nouvelles recrues potentielles.
C’est un grand changement par rapport aux méthodes employées par le passé,
et qui sont toujours à la mode dans certains pays. Le recruteur était, et l’est
toujours parfois, le détenteur du pouvoir absolu et c’est aux candidats de se
plier à ses conditions.
La nouvelle génération de diplômés est une génération web qui n’aime pas la
complication. La vie et les temps modernes ont imposé leur rythme, même pour le
recrutement. Fini le temps ou un recruteur pouvait se permettre de faire la
pluie et le beau temps et les candidats, parce qu’ils ont besoin d’un travail,
doivent se plier à ses volontés. La relation entre recruteur et recruté va, à
mon avis, dans le sens d’une relation win-win. Personne ne fait plaisir à l’autre.
Si le candidat a besoin de gagner sa vie, le recruteur a, lui aussi, besoin des
compétences adéquates afin que son business prospère et son chiffre d’affaires
augmente.
Certains recruteurs ont bien saisi ce changement, ils s’adaptent pour être
proches de leurs candidats. D’autres entreprises, toujours dans leur tour d’ivoire
de laquelle ils ne veulent toujours pas descendre, refusent de voir les
évolutions du marché de l’emploi au risque de laisser filer des compétences
qui, si recrutées, auraient été un plus pour leur business.
Lire aussi:
Lire aussi:
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire