dimanche 15 février 2015

La Saint-Valentin : Quand l’amour se commercialise.


Hier, le 14 février, était une journée spéciale pour les amoureux dans plusieurs pays.
Hier, beaucoup de couple ont échangé des cartes avec des mots doux, des cadeaux ou des roses rouges qui symboliser leur passion.
C’est bien de fêter l’amour. Mais, est-ce que le fait  d’échanger des cadeaux ou débourser une somme coquette pour un diner romantique est vraiment le bon moyen de fêter ou prouver son amour ?
Au moyen âge, la Saint-Valentin a été associée à l’amour romantique. Au 21ème siècle, la Saint-Valentin est devenue associée plus aux cadeaux, aux roses, aux soirées romantiques, etc. Comme quoi, on ne peut plus fêter l’amour gratuitement et qu’il faut dépenser pour prouver sa passion. Cette fois-ci, il faut bien dire que le bonheur des uns, fait le bonheur des autres et par les autres, j’entends toutes les entreprises que la saint-valentin aide à faire bouger leurs affaires.
Bien avant le grand jour, celui du 14 février, on voit partout des magasins décorés en rouge. Les fleuristes composent leurs plus beaux bouquets rouges pour séduire les amoureux et les pousser à acheter. Même l’industrie textile trouve son bonheur puisque beaucoup aiment porter des habits rouges pour exprimer leur passion.  Sur certaines chaines, on passe même des émissions pour montrer ce qui a été préparé pour la Saint-Valentin avec toute une panoplie de cadeaux pour prouver son amour. Et malheureux, oui malheureux, celui qui ne suit pas le courant et n’offre rien à sa dulcinée en cette journée spéciale. Comment s’attend-il à ce qu’elle croit à la sincérité de ses sentiments s’il ne lui achète rien alors que partout dans le monde, on offre de jolis paquets emballés de rouge pour montrer sa passion. Je parle de sa frustration à elle car ce sont les filles qui, en général, se sentent offusquées s’il n’y a aucune preuve concrète d’amour le jour du 14 février.
Ainsi,  les entreprises ont su utiliser cette vieille coutume d’origine païenne, pour faire un joli chiffre d’affaires. Elles ont très bien su rendre la Saint-Valentin une manifestation commerciale de l’amour. Elles ont réussi à associer « on tient à moi » avec « on m’offre quelque chose ». Envoyer des cartes est devenu le minimum acceptable dans cette journée très spéciale.
Peut-être cela ne s’applique pas à tout le monde, mais il faut l’admettre, la majorité le font. Vaut mieux ouvrir sa bourse que décevoir sa moitié. Les publicités et les vitrines des magasins sont là pour le lui rappeler.
C’est beau de fêter l’amour. Mais c’est malheureux de tout monétiser, même les sentiments.  

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