mardi 31 mars 2015

Avantages financiers et cadre de travail : la Silicon Valley séduit les financiers de Wall Street.

La majorité de nous connait la Silicon Valley ou en a au moins entendu parler. Pour ceux qui découvrent le terme pour la première fois, la Silicon Valley est le pôle qui regroupe les industries de pointe aux Etats-Unis d’Amérique. Située dans la région de la baie de San Francisco en Californie, elle accueille plus de 6000 siège social et campus de grandes entreprises comme Apple, Google, Facebook ou encore Yahoo.



Pour les entreprises installées dans la Silicon Valley, Wall Street devient une source pour recruter. Les profils les plus visés sont ceux travaillant dans les établissements de crédits et les institutions financières.
Google, Twitter ou encore Facebook, la High-tech semble très séduite par les financiers de Wall Street.



Pour séduire leurs futurs collaborateurs, les entreprises de la Silicon ValLey n’hésitent pas à utiliser la récompense financière. Des sommes faramineuses seront versées aux recrues sous différentes formes : actions, salaires, primes, etc.. Difficile pour les candidats de résister à l’appel surtout devant la crise que connait le secteur financier et la puissance des entreprises qui veulent faire appel à eux.
Le recrutement des grands noms de Wall Street n’est pas fait au hasard. Les entreprises de la Silicone Valley veulent rassurer leurs investisseurs qui sont mécontents de certaines décisions relatives à des investissements, certes très innovants mais pas rentables.
Les profils expérimentés ne sont pas la seule cible des entreprises de la Silicon Valley. Les lauréats des grandes universités américaines sont aussi convoités et recrutés par les entreprises du high-tech.

En dehors de toute considération financière, plusieurs avantages offerts par la Silicon Valley,  séduisent les financiers et les nouveaux diplômés. Le cadre de travail agréable et conviviale, moins de stress et l’image de marque des entreprises sont des éléments qui comptent aussi pour les candidats.

vendredi 27 mars 2015

Vendredi, 27 mars 2015

En français

Crash de l'A320

Paris Match; du nouveau concernant le co-pilote responsable du crash.(Lire l'article)

Evasion fisclae

Le Monde.fr: une coopération entre la Suisse et la Grèce pour lutter contre l'évasion fiscale.(Lire l'article)

Yemen

LesEchos.fr: 39 morts depuis le début des raids aériens. (Lire l'article)

En anglais

Facebook

i100 from The Independent: How Facebook decides what goes on a news feed. (Read more)

A320 Crash

MailOnline: Technology to avoid the crash exists but pilots and companies refuse to use it. (Read more)

jeudi 26 mars 2015

Marketing : l’évolution du concept de programmes de fidélité

Aujourd’hui, un article paru dans LesEchos.fr a particulièrement attiré mon attention. Il traite l’exemple de trois programmes de fidélité personnalisés adoptés par trois entreprises.
En effet, depuis longtemps, les entreprises ont compris l’importance de fidéliser leurs clients. Elles sont conscientes que fidéliser un client est beaucoup moins cher et plus rentable que recruter de nouveaux consommateurs. Un client fidèle, est une source de publicité gratuite pour l’entreprise. Le bouche à oreille a un effet que personne ne peut négliger. 



Durant mes études, j’ai eu l’occasion de faire un stage où il nous a été demandé de mener une étude pour mesurer la satisfaction des clients de la firme quoi adhèrent à son programme de fidélité. Ce programme de fidélité consistait en des points accumulés sur une carte à chaque fois que le client dépasse un certain seuil d’achat. A chaque intervalle de points correspond un certain nombre de cadeaux. Il est inutile de mentionner que la valeur des cadeaux augmente considérablement avec le nombre de points accumulé. Il est par contre judicieux de préciser que n’ayant pas atteint un certain seuil, le client ne pourra rien gagner, ce qui était frustrant pour certain et même démotivant.
Cependant, ces programmes de fidélité traditionnels ne sont plus ce que veulent les clients. Ces derniers aspirent à une vraie relation avec leurs marques préférées. Une étude de Cap Gemini Consulting nous explique un peu plus ce que les clients attendent de leurs fournisseurs. (LesEchos.fr, 26 mars 2015).
Selon cette étude, les consommateurs ne sont plus satisfaits des moyens traditionnels pour leur remercier de leur fidélité. Ils veulent plus que des bons de réduction ou des cadeaux en contrepartie de leurs achats. Ils veulent une reconnaissance et une interaction avec leurs fournisseurs. Leurs marques préférées doivent être plus attentives à leurs avis qu’ils partagent sur les réseaux sociaux ou qu’ils expriment dans les questionnaires de satisfaction. Elles doivent être à l’écoute de ses consommateurs et réagir en fonction de ce qu’ils expriment.
Sephora est le premier exemple donné par l’article. La marque cherche à mieux connaitre ses clients en pratiquant le progressive profiling et leur proposer des récompenses adaptées à leurs préférences.
Le deuxième exemple est celui de Starbucks. L’enseigne permet à ses clients de gérer leurs points de fidélités via leur smartphones, chose qui n’est pas possible pour beaucoup d’entreprises qui ont des programmes de fidélité qui utilisent les téléphones. L’application développé par Starbucks permet également de commander depuis chez soi  et de payer ses consommation.
Le dernier exemple est celui de Air Canada. La compagnie a mis en place un programme de fidélité sous forme d’un jeu qui peut être installé sur son smartphone. Au fil des voyages, le client gagne des récompenses virtuelles sous la forme de miles . La compagnie aérienne récompense ses clients les plus fidèles en les mettant en avant sur le site web de l’entreprise.

Ainsi, il n’est plus question pour les entreprises de se contenter de programmes de fidélité qui ont fait leurs preuves dans le passé mais qui ne sont plus adaptés aux exigences et aux attentes des clients. La créativité et l’instauration d’une relation personnelle sont maintenant nécessaires pour assurer la satisfaction de ses clients et par conséquent leur fidélité. 

Jeudi, 26 mars 2015

En français

Aviosn et accidents

Le Monde. fr: malgré tous les récents accidents, voyager en avion reste le moyen de transport le plus sûr. (Lire l'article)

Afrique et le SMIG

Challenge.ma: Le Maroc est le pays africain qui propose le SMIG le plus élevé. (Lire l'article)

Etats des lieux économique de la France

Le Monde.fr: Hausse de la dette publique et stagnation de la croissance en 2014. (Lire l'article)

Adidas et croissance

Les Echos.fr: Adidas veut accélérer sa croissance dans les cinq années à venir. (Lire l'article

En Anglais

Saudi Arabia and Yemen

Mailonline: Saudi Arabia launches airstrikes on yemen rebel military bases. (Read more)


mardi 24 mars 2015

L’inégalité des sexes dans le domaine économique : tout le Monde est concerné.

La parité homme-femme dans le milieu économique est un sujet qui me tient à cœur et j’ai déjà consacré un article au cas du Maroc (Lire l'article). Le mois de mars avec toutes ces journées mondiales en relation avec la femme m’a poussé à me demander si l’inégalité entre les sexes est un phénomène qui est plutôt lié au pays sous développés ou en voie de développement. La réponse est non. Ce problème est présent partout dans le monde et n’est pas la spécificité d’une nation ou d’une région.



Selon la Banque Mondiale, beaucoup de progrès ont été réalisés dans plusieurs domaines : élimination des disparités entre les sexes dans l’accès à l’éducation primaire, amélioration sur le plan de la scolarisation au cycle secondaire et l’achèvement des études, etc. Cependant, il existe encore des domaines où beaucoup d’efforts doivent être déployés. Il s’agit surtout de la participation de la femme dans la vie économique de son pays.
Dans le monde entier, les lois et les coutumes discriminatoires ont et continuent à porter préjudice à la femme et à impacter négativement sa productivité.
La directrice principale du nouveau pôle  genre et égalité des sexes à la Banque Mondiale propose plusieurs mesures pour lutter contre l’inégalité homme-femme dans la vie économique :
Création de plus et d’une meilleure qualité d’emplois et pour les femmes ;
Garantie des droits de la femme à la propriété ;
Résolution des problèmes de violences contre les femmes ;
Garantie de l’accès au financement ;
Mesure et prise en compte du travail non rémunéré associé à la vie domestique.
Dans le secteur privé, les RH des grandes sociétés doivent faire en sorte d’attirer, de recruter, de développer et de retenir les bonnes compétences, des deux sexes. Un capital humain diversifié est un avantage pour l’entreprise. La différence dans la manière de raisonner et de traiter les problèmes que peuvent avoir les collaborateurs masculins et féminins ne peuvent qu’être bénéfiques pour la société.
Une étude de l’APE réalisée auprès de 18.000 cadre du secteur privé montre qu’ayant les mêmes compétences, les femmes gagnent toujours beaucoup moins que leurs collègues masculins. Ces écarts se réduisent chez les nouvelles générations. Malheureusement, il a été constaté que lorsque la conjoncture économique est bonne, les femmes voient le gap s’élargir entre leur salaire et celui de leurs collègues hommes. Ces écarts sont moins importants dans certains secteurs. Plus le secteur est serré en matière de diplôme et de débouchés, moins il y a d’écart.
Le gap entre les salaires est parfois lié aux contraintes de la maternité et au fait que la société assigne aux femmes plus de tâches domestiques et par conséquents, plus de difficultés pour avancer dans leur carrière. Plus grave encore, les femmes sont l’objet de stéréotypes sexistes qui affectent les perceptions qu’un patron peut avoir des candidates qui postulent pour un poste.
Un autre problème qui renforce l’inégalité entre les deux sexes est lié au manque de confiance qu’ont les femmes en elles-mêmes. Très souvent, elles n’osent pas postuler pour des postes de responsabilités. L’éducation joue un rôle important dans ce point. Les femmes ont aussi tendance à chercher la perfection. Si elles ne correspondent pas à 99% à la description du poste proposé, elles ne postuleront pas. De plus, elles sont plus inclinées à voir leurs défauts plutôt que leurs qualités.
Concernant entrepreneuriat au féminin, en Egypte par exemple, seulement 11 des entrepreneurs sont des femmes. Le pays a quand même réalisé un grand progrès dans ce domaine car il y a une décennie, ce taux était inférieur à 3%.
Pour les postes de PDG, une étude a montré que seulement 9% des PDG dans le monde entier sont des femmes. Très faible comme taux.
En France, aucune femme ne dirige actuellement une des quarante entreprises du CAC 40. Pour les PME, seulement 30% des femmes créent ou reprennent des entreprises.
Aux Etats-Unis, une étude menée par le cabinet EY sur un échantillon de 1500 grandes entreprises américaines, a permis de calculer la sous-représentation des femmes dans le poste de responsabilité (indicateur de plafond de verre). Il a été trouvé qu’il y a quatre fois plus d’hommes que de femmes dans les postes de responsabilité.

Egypte, France, Maroc ou encore Etats-Unis, ne sont que des exemples pour dire que l’inégalité des sexes n’est pas spécifique à un pays ou à une région du monde. On a beau être un pays développé, avec une économie fleurissante et des droits pour ses citoyens, l’égalité entre les deux sexes dans la vie économique existe belle et bien. L’ampleur mondiale du phénomène doit inciter à faire plus d’effort pour le résoudre car personne ne peut prétendre être épargnée. 

lundi 23 mars 2015

Lundi, 23 mars 2015

En français

Le secteur automobile

LesEchos.fr: Les constructeurs automobiles français convoitent l'Afrique. (Lire l'article)

Pollution et circulation

Le Monde.fr: Pour combattre la pollution, Paris met en place la circulation alternée. (Lire l'article)

La femme dans le MENA

La Banque Mondiale nous présente 10 choses à savoir sur la femme dans la région MENA. (Lire l'article)

Les élections départementales 

Le Monde.fr: les résultats des élections départementales en France. (Lire l'article)

Les élections en Andalousie

LesEchos.fr: Les résultats des élections locales en Andalousie. (Lire l'article)

En anglais

Drugs delivery 

BBC; A drone to deliver drigs to a prison. (Read more)

Watching Cooking and Weight

i100 from The Independent: A study has shown that there is a relationship between watshing a lot of coocing and weight. (Read more)

Debt of Greece

The Guardian: Alexis Tsipras and Angela Lerkel meet for a talk. (Read more)

samedi 21 mars 2015

Pétrole : et la baisse des prix continue

La baisse des prix de pétrole est toujours un sujet d’actualité, ce qui est tout à fait normal vu l’importance de cette matière pour l’économie et la croissance mondiale.
La baisse du prix de pétrole est principalement due à l’augmentation de l’offre provenant des Etats-Unis, une conjoncture économique morose et aux tentatives des grands producteurs de préserver leurs parts de marché.
Cette baisse continue parce que les grands producteurs de pétrole ont suffisamment de réserves pour pouvoir supporter les conséquences de la chute des prix. Ils espèrent resserrer le marché en se débarrassant des producteurs qui ont des coûts de production élevés, ne leur permettant pas de supporter la diminution du prix de baril.
Cependant, les analystes trouvent que cette solution n’est pas efficace. Les Etats-Unis utilisent de nouvelles techniques innovantes pour l’extraction du pétrole de schiste. Les entreprises qui travaillent dans ce domaine sont de petites tailles et par conséquent, elles sont flexibles et capables de s’adapter au changement de leur environnement. Il n’est pas exclu qu’elles arriveront à sortir indemnes de cette guerre de prix.
Malheureusement, le happy end n’est pas prévisible pour tout le monde. Certains producteurs souffrent des conséquences de cette guerre de prix (Nigeria, Russie,…). Leurs recettes budgétaires se trouvent dramatiquement diminuées.
Il est probable que cette baisse de prix va continuer. Les producteurs préfèrent continuer à produire malgré les faibles marges. Cependant, il y a quand même un seuil à ne pas franchir pour garantir un minimum de rentabilité.
Les winners de cette situation sont nombreux. Les pays importateurs peuvent enfin souffler. Leur déficit budgétaires et le déficit de leurs comptes courants vont enfin baisser. Les entreprises peuvent gagner en  compétitivité et même constituer des réserves de l’or noir.

Pour les perdants à cause de cette baisse des prix, il n’y a vraiment pas une grande surprise. Ce sont les producteurs de pétroles qui souffrent de cette guerre de prix. Certaines entreprises ont été obligées de réduire leurs coûts en baissant les salaires. Leurs marges ont été aussi diminuées. Les entreprises qui ont un lourd poids de la dette risquent même la fermeture avec tout ce que cela peut entraîner pour leurs salariés et leurs fournisseurs.  

Lire aussi:

Samedi, 21 mars 2015

En français

Pesticides et cancer

Le Monde.fr: L'agence du cancer de l'organisation mondiale de la santé a ajouté cinq pesticides à sa liste d'éléments cancérogènes probables ou possibles pour l'homme. (Lire l'article)

Prothèses mammaires et cancer

Paris Match: y'a-t-il une relation entre les prothèses mammaires et le cancer? Le Dr. Spielmann répond à certaines questions. (Lire l'article)

Scolarisation des enfants

Banque Mondiale: Le problème de la scolarisation des enfants est toujours d'actualité. (Lire l'article)

En Anglais

Which New Product for Apple?

Business Insider: How Apple decides which new product to introduce in the market. (Read more)

The effect of Strong Dollar

The Wall Street Journal: Janet Yellen gives us an idea about the positive and the negative impacts of strong dollar. (Lire l'article)


vendredi 20 mars 2015

Vendredi, 20 mars 2015

En français

Commerce et environnement

Le Figaro.fr dans sa section immobilier, nous parle de la nouvelle loi qui oblige les nouveaux bâtiments se trouvant dans des zones commerciales, de végétaliser au moins partiellement leur toit. (Lire l'article)

La Grèce et ses réformes

Dans sa section économie, Le Figaro.fr aborde le sujet des dettes de la Grèce. Le pays s'engage à présenter très prochainement aux ministres des finances de l'euro, la liste complète des réformes qui vont lui permettre d'éviter la faillite. (Lire l'article)

En anglais

At-home Care In the USA

Forbes: Population ageing in the USA: the need of at-home care will increase but not the ressources to pay for it. (Read more)

Gender Parity at Business Schools

The Economist: Women should be more present in MBA's programmes and companies' boardrooms. (Read more)


jeudi 19 mars 2015

Jeudi, 19 mars 2015

Twitter et l'emploi 

Le Figaro. fr nous parle du rôle que peut avoir le réseau social Twitter dans le marché de l'emploi et de recrutement. (Lire l'article)

Nous somme tous la Tunisie

France 24 nous rapporte l'émotion des différents pays du monde suite à l'attentat terroriste de la Tunisie. J'aimerai aussi témoigner ma profonde sympathie à toutes les familles des victimes de cet acte sanguinaire. (Lire l'article)

L’immobilier en Chine

Le Monde.fr nous présente un article sur la chute des prix de l'immobilier en Chine et l'impact que cela peut avoir sur l'économie chinoise. (Lire l'article)


La discrimination sur le lieu de travail : les salaires sont les premiers touchés.

La discrimination sur le lieu de travail est un sujet qui nous préoccupe tous, surtout quand on appartient à cette catégorie qui se voit traitée comme des salariés de « second degré » qui ne profitent jamais comme il faut du succès et de la croissance de l’entreprise.


Une des explications données au gap entre les salaires du top et du bas de l’échelle, est la taille des entreprises qui grandit de plus en plus. Aux Etats-Unis par exemple, des statistiques ont montré que le 1% des salariés les mieux payés sont encore beaucoup mieux payés de nos jours qu’en 1980, alors que ceux appartenant à la classe moyenne ont vu leurs revenus diminués. Ceci n’est pas propre aux Etats-Unis et on peut le retrouver partout dans le monde. Il n’y a pas que la richesse qui n’est pas distribuée de façon équitable, les salaires le sont aussi et personne ne semble alarmé à propos de ce constat.
Certains spécialistes attribuent cette discrimination à la technologie. En effet, pour pouvoir manipuler une technologie de pointe, les entreprises ont besoin de salariés aux compétences très particulières que leur spécificité les rend très chères.
Les spécialistes ajoutent une autre cause, cette fois-ci liée à la taille de l’entreprise. Les grandes entreprises permettent de réaliser des économies d’échelles et d’être plus productives que les entreprises de taille plus modeste. Cette économie de coût et cette plus grande productivité peut permettre à ces firmes de payer des salaires plus élevés à leurs collaborateurs. Cela ne doit pas causer un problème de discrimination des salaires si tous les collaborateurs de la société sont augmentés du même taux. Mais malheureusement, ce n’est presque jamais le cas. Avec l’accroissement de la taille de l’entreprise, le gap grandit entre les mieux payés de la société et ceux appartenant à la classe moyenne ou se trouvant en bas de l’échelle salariale.

Pour essayer de réduire cette inégalité salariale, les experts proposent l’intervention des gouvernements. Ces derniers doivent éviter de recourir à une réforme du marché de travail. Au lieu de cela, ils doivent stimuler la concurrence en agissant sur l’une des cinq forces de Michael Porter : les barrières à l’entrée. Cela permettre la dynamisation de l’investissement par l’entré de nouvelles entreprises sur le marché, souvent de taille moins importantes que celle s’y trouvant déjà et la réalisation d’une distribution de salaires beaucoup plus équitables.  

Lire aussi:

mardi 17 mars 2015

Euro et dollar : une parité dans l’horizon et un impact sur beaucoup d’économies émergentes.

Si sa tendance baissière qui a commencé cette année continue, à partir du septembre 2015, l’euro vaudra un dollar au change.
Les spécialistes ont essayé d’envisager les différents scénarios possibles. Certains d’entre eux affirment que cette dépréciation pourra aller au-delà de deux ans. Non seulement il y aura une parité des deux devises mais l’euro vaudra moins que le dollar.



Actuellement, l’euro semble stable par rapport au dollar. Cependant, il est prévu qu’il continue sa chute à cause, entre autre, du plan de rachats d’actifs lancé par le BCE en mars 2015. En effet, la BCE compte faire des rachats mensuels d’actifs, dont la valeur est de 60 milliards d’euros.  Cette injection de liquidité a eu pour effet d’entraîner la dépréciation de l’euro.  
Les spécialistes voient qu’un euro égal au dollar est acceptable. Cependant, cette parité doit être maintenue afin de ne pas affecter les importations des produits énergétiques ou encore des produits de consommations qui risquent de voir leur prix augmentés à des niveaux vertigineux. La dépréciation de l’euro risque aussi d’entraver la reprise économique dans la zone euro.


L’appréciation du dollar américain, reflet de la bonne santé de l’économie des Etats-Unis, va encourager la consommation intérieure et par conséquent, les exportations vers les Etats-Unis. Cependant, les recettes des multinationales américaines sont affectées négativement par cette musculation du dollar (Lire l'article). Les revenues de leurs filiales à l’étranger baissent quand les devises des pays où elles sont installées baissent.

Les pays émergents ou en voie de développement souffrent également de l’appréciation du dollar. C’est le cas surtout des nations dont la majorité des dettes sont libellées en dollar. Un grand déficit des comptes courants semblent planer sur ces pays. Une plus grande appréciation de la monnaie américaine entraînera l’alourdissement de leur coût de la dette et une fuite de leurs capitaux vers le pays de l’oncle Sam. Le secteur privé n’échappe pas à cette situation. Les entreprises de ces pays doivent avoir suffisamment de revenues en dollar pour pouvoir faire face à leurs dettes libellées dans cette devise. Relever le taux d’intérêt pour arrêter la chute de la monnaie nationale ne semble pas la meilleure mesure à adopter car cela va réduire l’accès à l’emprunt et par conséquent, condamner le secteur privé et les investissements. 

Lire aussi:

dimanche 15 mars 2015

La présence des institutions financières anglaises à l’international va-t-elle continuer malgré les pertes ?



Très impliquées dans le processus de globalisation, les banques internationales anglaises semblent souffrir de leur présence à l’étranger. 


Touchées par la crise financière qui n’a épargné presque personne, les banques britanniques ont commencé à reprendre leur souffle avec la reprise de la croissance économique et de l’économie mondiale. Cependant, leur joie a été de courte durée et certaines de ces institutions financières ont déclarées des pertes importantes dans leur profit pour l’année 2014. Ainsi, Barclays a affirmé que son profit pour l’année 2014 a diminué de 17% alors que RBS a publié des pertes qui dépasse les cinq milliards de dollar.  
Les opérations d’investissement à l’international semblent être le secteur qui réalise le plus de perte et par conséquent, influence les résultats de leurs banques mères. Il ne sera pas étonnant que les grandes banques internationales anglaises revoient leur présence dans le segment investissement à l’étranger. Une opération de restructuration est très probable afin de redresser la situation.
Cette situation de crise des opérations d’investissement à l’internationale touche également des banques appartenant à d’autres nationalités. Des institutions financières allemandes ou encore américaines semblent vouloir se reconcentrer sur leur opérations à l’échelle nationale. Cependant, d’autres pays, surtout asiatiques,ne souffre pas à cause de leur présence à l’étranger et sont en pleine expansion à l’internationale. Les banques chinoises et japonaises vont-elles remplacer leurs concurrents européens et américains et réussir là où les autres ont échoué ?

vendredi 13 mars 2015

Renommez-moi : la nouvelle tendance de certains produits agro-alimentaire

En tartinant ma brioche avec du Nutella, Je me suis rappelé une publicité sympa concernant mon chocolat à tartiner préféré. Le spot publicitaire nous présente une réunion familiale où tout le monde se sert du Nutella. Même le grand-père ne fait pas exception. Au moment de vouloir s’en servir à son tour, un des petits enfants de la famille trouve qu’il n’en reste plus. La maman pour rendre le sourire à l’enfant qui est devenu tout triste, va chercher un nouveau pot de Nutella mais avant de l’apporter, elle imprime, via facebook, une étiquette personnalisée qu’elle colle sur le pot. La famille ne va plus tartiner du Nutella, mais elle tartinera une crème portant le nom du petit garçon. Ainsi, Nutella devint Mark, Karim ou encore Liang. Votre chocolat à tartiner portera le même prénom que vous. Très sympa comme idée.


Nutella n’est pas le seul produit agro-alimentaire qui adopte le « Renommez-moi ». Coca-cola a même franchi le pas avant Nutella avec la compagne « Share a Coke » en 2011, en remplaçant le nom de la marque avec des prénoms ou des messages/adjectifs/fonction.


Le grand chocolatier allemand Milka a suivi la tendance avec « Dites-le avec Milka ». Le chocolatier allemand offre à ses consommateurs la possibilité d’inscrire un prénom de leur choix sur une boîte ou même une tablette de chocolat.
M&M’s le plus courageux des marques que je viens de citer, offre à ces consommateurs une personnalisation plus avancée. Ainsi, la forme et la couleur de la friandise changent selon l’occasion (mariage, anniversaire, Saint-Valentin, etc.) et l’emballage peut être entièrement redesigné par le client. Parfois, même le traditionnel M&M’s peut être remplacé par un prénom ou un message.



On dirait que certaines marques ont tellement su faire leur place auprès de leurs consommateurs, qu’elles n’ont plus besoin de mettre leur nom sur leurs produits. Elles savent que le consommateur pourra très bien les identifier, avec ou sans nom. 

Lire aussi:

mercredi 11 mars 2015

Les paradoxes et les freins au décollage économique marocain : Etat des lieux de l’économie marocaine par la Banque Africaine de Développement

Dans mon article de cette semaine concernant les prévisions optimistes pour la croissance au Maroc (Lire l'article), j’ai annoncé que le pays a entrepris plusieurs réformes pour améliorer sa croissance et booster son économie. Cependant, le Maroc a encore beaucoup de problèmes qui entravent son développement. Selon la Banque Africaine de Développement (BAD), Le Maroc a trois grands problèmes qui bloquent son développement et sa compétitivité. Ces trois freins sont le foncier, l’éducation et la fiscalité.

Dans son rapport qui dresse un état des lieux de l’économie marocaine, réalisé à la demande de chef du gouvernement marocain, la BAD  a diagnostiqué trois paradoxes et cinq freins à la croissance du pays.
Les paradoxes de l’économie marocaine sont :
Le Maroc enregistre un taux d’investissement très important. Ce taux a atteint 31,7% du PIB en 2012. Cependant, le Maroc continue a enregistré un taux de croissance inférieur à ce qui peut être espéré par les modèles économiques.
L’industrialisation de l’économie marocaine reste faible.
Une faible présence des PME et un secteur privé peu dynamique.
Selon le même rapport, le décollage de l’économie marocaine et l’amélioration de sa compétitivité à l’échelle internationale sont freinées par cinq principaux obstacles :
Le capital humain : l’insuffisance du capital humain marocain est principalement due aux difficultés du système d’enseignement et celui de la formation professionnelle et la persistance d’un taux élevé d’analphabétisme, en particulier chez les femmes. (Voir l’article sur la parité entre homme et femme dans la vie économique au Maroc )
La justice : la justice marocaine fait partie des domaines que le gouvernement marocain compte réformer d’urgence. Sa lenteur, son manque d’indépendance, etc. influence négativement les activités économiques du pays.
Le système fiscal : BAD trouve que le système fiscal marocain souffre de plusieurs distorsions et ne pèse pas de façon équilibrée sur les différents agents de l’économie marocaine.
Le foncier : le système foncier marocain est compliqué à cause de la diversité des statuts et des tutelles. L’accès au foncier reste toujours difficile surtout dans des régions qui attirent beaucoup d’investissements.
Le code de travail : la législation marocaine du travail est critiquée pour sa rigidité et ses coûts élevés.
Le gouvernement marocain est conscient de la présence de ses difficultés. La réforme fiscale et celle du système juridique font partie de ses priorités. Le Maroc travaille également sur l’amélioration de son système d’éducation et de formation professionnelle pour une meilleure adéquation entre l’offre et la demande d’emploi. Le foncier étant un problème qui entrave l’investissement, le gouvernement essaye de trouver des solutions en proposant un système de location à des prix abordables.
Le fait de connaitre ses problèmes constitue un grand pas vers le développement. Reste maintenant de trouver des solutions et continuer les efforts déjà entrepris pour booster la croissance économique du Maroc.

Lire aussi:

mardi 10 mars 2015

Maroc 2015 : Toutes les données sont en faveur d’une meilleure croissance économique.

Les prévisions de croissance pour l’année 2015 sont très optimistes pour le Maroc. La loi de finance 2015 table sur un taux de 4,4%.



En 2014, le Maroc a affiché un taux de croissance très modeste : 2,4% du PIB. Cependant, des signaux  intérieurs et extérieurs laissent prévoir des résultats positifs pour l’année en cours.
Sur le plan extérieur, le Maroc profite pleinement de la baisse du prix du baril de pétrole. Cela va lui permettre de réduire la facture des hydrocarbures et certaines industries peuvent même augmenter la valeur ajoutée de leurs produits.
Un autre signe extérieur positif, la reprise économique des partenaires stratégiques du Maroc (Espagne, France…). Si cette reprise se confirme, il y aura une hausse de la demande étrangère adressée au Maroc. La balance commerciale du pays sera soulagée et les entreprises marocaines pourraient diminuer l’effet des importations qui se vendent au Maroc à des prix très compétitifs.
Sur le plan intérieur, tout laisse prévoir une bonne compagne agricole. De plus, la majorité des secteurs de l’économie sont en progression depuis le deuxième semestre de l’année 2014.
Les nouveaux métiers du Maroc comme l’automobile, l’électronique et l’aéronautique ont permis de porter les exportations marocaines à la hausse, participant ainsi à l’amélioration du taux de couverture des importations par les exportations.
Le Maroc a aussi travaillé sur le rétablissement de ses équilibres macro-économiques. Ainsi, le déficit budgétaire est passé de 7% du PIB en 2012 à 4.9% en 2014. Le déficit du compte courant est passé de -9,7% en 2012 à -5.8% en 2014. Cette amélioration du déficit du compte courant est due surtout à la réduction du déficit commercial, la croissance des transferts des MRE qui continuent à être une source importante de devises et la hausse des IDE.
Cependant, malgré ces performances positives, l’économie marocaine n’arrive pas encore à réaliser une croissance suffisante pour absorber toutes les demandes d’emploi, en augmentation chaque année. Ainsi, en 2014, le taux de chômage a atteint 9,9% contre 8,9% en 2011. Le Maroc doit aussi accélérer la mise en place des différentes stratégies sectorielles qu’il a lancées et poursuivre les réformes de la compensation, des régimes de la retraite et de la justice. Des décisions douloureuses certes, mais qui restent nécessaires pour pouvoir faire partie des économies émergentes. Ces réformes et ses stratégies feront l’objet de prochains articles pour donner plus de détails sur les mesures entreprises par le Maroc pour booster son économie et sa croissance.

Lire aussi:

samedi 7 mars 2015

La Banque Mondiale et le Maroc : Un nouveau prêt pour soutenir le développement économique du pays.

Le Maroc a obtenu, le 2 mars 2015, un prêt de 200 millions de dollars de la Banque Mondiale.
Le prêt a pour objectif de soutenir la compétitivité du Maroc et les chantiers de réformes qu’il a lancé afin d’améliorer son environnement des affaires et de booster sa productivité et sa croissance. Les actions à entreprendre dans ce domaine visent notamment l’assouplissement et la simplification des différentes procédures commerciales et le respect des règles de la concurrence afin de relancer l’investissement marocain et étranger, de diversifier l’économie marocaine, d’améliorer les capacités d’exportation des firmes, de redynamiser le secteur privé et la création de l’emploi pour réduire le taux de chômage qui a avoisiné les 10% en 2014.
Le Maroc a entreprit la réforme de son économie et son cadre réglementaire depuis plus d’une décennie. Cependant, il lui reste encore beaucoup à faire pour pouvoir faire partie des pays émergents. Le nouveau prêt accordé par la Banque Mondiale a pour objectif d’aider le Maroc dans ses efforts de développement. Ainsi, le prêt soutiendra les réformes déjà lancées en 2013 et qui ont été financé par un premier prêt accordé par la Banque Mondiale. Ces réformes visaient la simplification des procédures relatives à la création et la gestion des entreprises.
Ce nouveau prêt soutiendra également les efforts d’amélioration des opérations commerciale et des échanges internationaux du royaume ainsi que la réforme de la gouvernance économique du pays, l’amélioration du climat des affaires, de la transparence et de la concurrence.

jeudi 5 mars 2015

Deux offres d’emploi, Laquelle des deux devons-nous choisir ?

Après vous avoir consacré un article aux différents types de CV qu’un chercheur d’emploi doit avoir (Lire l'article), je reviens aujourd’hui avec un article relatif au même domaine, celui de l’emploi.
Dans un de ses articles, Forbes essaye d’aider les candidats chanceux qui se trouvent offerts non pas un seul job, mais deux. Dans ce cas, le candidat se trouve dans l’obligation de choisir sans avoir une idée claire de ce que le futur lui cache. Un vrai casse-tête pour les demandeurs d’emploi.



Certains coachs encouragent les candidats à refuser la première offre d’emploi car d’après leur expérience, les candidats qui acceptent la première opportunité qui se présente à eux, ont de gros risque de ne pas se sentir bien dans leur peau après une courte période de temps. Ces spécialistes voient que quand le chercheur d’emploi se présente entant qu’un profil particulier et sélectif dans ces choix de postes, il change la manière de laquelle les recruteurs le considèrent. C’est au candidat de choisir comment se valoriser !
Face à deux offres d’emploi, le poste, le salaire et les différents avantages pécuniaires ou en nature qui vont avec, comptent dans la prise de décision mais ne sont pas tous. Le candidat doit essayer de se projeter dans le futur et dire : est ce que je vais vraiment me plaire dans ce job ? Si on risque de ne pas être bien dans sa peau, vaut mieux ne pas choisir ce job, même avec un grand salaire et une panoplie d’avantages.
Pour se décider, le candidat peut effectuer une comparaison entre les différentes offres, listant les avantages et les inconvénients de chacune d’elle. Même des éléments comme le flexing time, la possibilité de travailler depuis chez soi, la culture d’entreprise, la confiance qu’on a en l’équipe dirigeante etc. doivent être inclus. Ce dernier point peut être même un élément déterminant dans le choix de l’offre qui nous convient. Une fois sa décision prise, le candidat peut même négocier une amélioration de son contrat pour l’une ou les deux offres. A travers cette négociation, le candidat pourrait non seulement améliorer son salaire ou obtenir plus d’avantages, mais aussi avoir une idée claire des réactions et de la tolérance du manager face à une demande d’augmentation de salaire ou d’amélioration des conditions du travail.
Je sais comme c’est difficile d’être en chômage. Certains auront tendance à accepter n’importe quelle offre pour sortir de cette situation infernale. D’autres, au contraire, vont préférer attendre et choisir une offre où ils seront reconnus à leur juste valeur. C’est un choix à faire et pour les uns et les autres, je souhaite bonne chance dans leurs recherches.

mardi 3 mars 2015

L’Inde, une nouvelle locomotive de la croissance économique mondiale

Dans mon article du jeudi 26 février, j’ai parlé de ces pays qu’on prévoit qu’ils seront la locomotive de la croissance mondiale pour, au moins, les deux années à venir. (Lire l'article)
Parmi les pays pour lesquels on prévoit une belle croissance économique, il y a l’Inde qui est entrain d’essayer de devenir une vraie puissance économique. Les économistes voient que dans une année ou deux, le taux de croissance indien sera plus élevé que celui de la Chine.



L’économie indienne est une économie de contradiction. D’un côté, on a le développement de grands centres tertiaires. De l’autre côté, on a des taux de pauvreté qui font froid dans le dos. La population indienne a dépassé le un milliard d’habitants depuis plus d’une décennie (1 267 millions, selon les statistiques de 2014 de la Banque mondiale). Selon les données de l’UNICEF (2012), le taux d’alphabétisation de ce pays est de 63%.
Selon la Banque Mondiale (2013), les trois secteurs majeurs qui contribuent dans le PIB indiens sont :
  • Les services : 66,1%
  • L’industrie : 17%
  •  L’agriculture : 16,9% (elle emploie plus de 60% de la population active)

Le pays a connu au début des années 90, de grandes réformes économiques. Une grande partie de l’économie du pays s’est libéralisé et de nouveaux secteurs d’activité se sont émergés. La croissance économique va continuer pendant les années 2000. Même en 2008, la croissance indienne a affiché un beau taux (8,7%). L’économie du pays a cependant ralentit. Les effets de la crise mondiale ont fini par atteindre le pays et la demande intérieure a faiblit.  Les dépréciations consécutives de la roupie ne sont stabilisées qu’en 2014 grâce aux efforts de la banque centrale indienne et la confiance des investisseurs qui croient plus en la devise indienne qu’en celles des autres pays émergents.
L’économie indienne a su se diversifier. Concentrée au départ sur des activités de services qui demandent une main d’œuvre qualifiée, elle est maintenant plus diversifiée. Elle a réussi à occupé la place de la onzième puissance économique mondiale. Plus que quelques efforts pour entrer dans le top 10 des puissances économiques.
Grâce aux différentes réformes entreprises, l’économie indienne s’est redressée. La bourse indienne est en très bonne santé, grâce notamment à la présence d’investisseurs étrangers. La roupie indienne se porte bien et les réserves de changes ont atteints des niveaux record.   
L’Inde a également bénéficié de la baisse des prix des matières premières et du prix du pétrole. Le pays importe presque 80% de sa consommation en or noir. Le taux de l’inflation est également entrain de baisser, au grand soulagement des ménages et du gouvernement indien. Et comme nous le savons tous, une inflation mieux maitrisée, signifie une baisse des taux d’intérêts, une redynamisation de l’investissement et une augmentation de la demande intérieure et de la consommation des ménages.
Afin de pouvoir jouer le rôle de locomotive de la croissance mondiale, l’Inde ne doit surtout pas oublier de résoudre les problèmes internes qui gangrènent son économie et là je cite la pauvreté, les conditions sanitaires précaires et les disparités régionales qui peuvent freiner sa croissance et affecter son développement économique.
Si les problèmes sociaux seront résolus et si l’Inde continue sur le même rythme de développement économique, il ne serait pas étonnant que d’ici quelques décennies, l’Inde serait une des cinq premières économies mondiales. 

lundi 2 mars 2015

Le marketing et la santé : De nouvelles méthodes pour séduire les blouses blanches

Le marketing  a envahit tous les aspects de notre vie. Partout, on voit des publicités ventant les mérites de tel ou tel produit. Ce n’est pas grave, car il s’agit souvent de produits qui ne sont pas critiques. Des produits qui ne peuvent pas affectés dangereusement la santé du consommateur. Mais quand il s’agit de médicament, je crois qu’il faut devenir plus prudent avec le marketing et son utilisation.



Dans certains pays, les entreprises pharmaceutiques ont trouvé de nouvelles méthodes pour convaincre les médecins de prescrire leurs médicaments. Des médicaments qui ne sont pas forcément plus efficaces que les anciens, mais qui sont en général plus chers. En plus des cadeaux traditionnels qu’on offrait aux médecins, les représentants des grands laboratoires essayent maintenant de séduire les blouses blanches par des déjeuners gratuits, généreusement offerts dans les cantines des hôpitaux. Ainsi, pendant que les médecins se restaurent et dégustent les différents plats, les commerciaux feront leurs présentations et leurs longs discours sur les avantages de tel ou tel traitement.
Les entreprises pharmaceutiques dépensent une fortune en marketing. Ces dépenses sont vues par ses entreprises comme des investissements qui vont leur rapporter des bénéfices. Si ces entreprises continuent à utiliser ces méthodes, c’est par ce qu’elles y voient un gain presque sûr et que les médecins peuvent se laisser séduire par les commerciaux qui partagent leurs repas.
Dans un de mes articles précédents traitant de l’effet placebo des prix de médicaments(Lire l'article), je me suis inquiétée sur l’utilisation qui pourra être faite de ce constat pour pouvoir augmenter les gains des entreprises pharmaceutiques. Devant la créativité et le marketing utilisés par ces firmes pour séduire les médecins, je ne peux que m’inquiéter encore plus.
Espérons que la conscience professionnelle des médecins, à travers le monde, restera éveillée et que ces derniers opteraient toujours pour ce qui est dans l’intérêt du patient et non pas dans celui des grandes entreprises pharmaceutiques qui se font des millions, parfois au détriment du bien être du malade.