Le microcrédit est un moyen de financement présent dans beaucoup de pays.
Son objectif est de favoriser la création d’emploi et lutter contre la pauvreté
surtout pour les couches sociales en milieu rural ou celles qui ont beaucoup de
mal à accéder à d’autres moyens de financement.
Ainsi, les organismes du microcrédit sont devenus un élément important pour
l’économie vue leur impact sur le développement de micro projets au niveau
local. La majorité des bénéficiaires de ce genre de crédits sont des femmes.
Pour beaucoup d’entre elles, les petites sommes prêtées ont permis un grand
changement de leur situation et une entrée d’argent qui ne peut que faire la
différence pour des familles vivant dans la précarité.
Cependant, il ne suffit pas d’accorder des microcrédits. Parfois, les
bénéficiaires ont besoin d’une sorte d’accompagnement et d’encadrement pour
pouvoir réussir leurs projets. Il ne faut pas oublier que les emprunteurs sont
en général des personne ordinaires disposant d’une idée ou d’un métier mais qui
n’ont pas forcément les connaissances et les compétences nécessaires pour
pouvoir mener leurs projets à bouts et réussir leurs affaires. Cet
accompagnement est encore plus nécessaire si les organismes prêteurs veulent récupérer
leurs capitaux et les gains qui vont avec. Un client dont l’affaire ne marche
pas est un client qui aura beaucoup d’impayés ou qui sera complètement
incapable de rembourser son emprunt.
Les organismes de microcrédit doivent aussi revoir leur taux à la baisse. Si
l’objectif est de favoriser le développement local d’une certaine catégorie
sociale et l’amélioration de la situation de personnes qui sont dans le besoin,
il ne faut pas vider ce moyen de financement de tout sens en oubliant sa
finalité et en surchargeant l’emprunteur. Il faut raisonner avec une logique de
coopération pour que le particulier puisse réaliser son projet et l’organisme
de financement récupérer son capital et ses intérêts.
Les microcrédits peuvent être un
véhicule du développement social et économique. Ils ont un but lucratif mais
surtout un but social. Ce but social ne doit jamais oublié devant le désir de
réaliser du profit car si les microcrédits ont faits des success stories, ils
ont aussi ruinés des familles qui se sont trouvées noyées dans les dettes et
incapables d’honorer leurs obligations.
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