samedi 31 janvier 2015

Effet placebo des prix des médicaments : guérir parce qu’on paye plus

J’ai récemment lu un article sur l’effet placebo des prix de certains médicaments que j’aimerai partager avec vous.
Un professeur américain en neurologie a mené une expérience sur 12 patients atteints de la maladie de Parkinson. L’équipe qui a menée la recherche a dit à ce groupe de patients qu’ils recevront un traitement produit par deux entreprises pharmaceutiques différentes mais qui a exactement la même formulation et la même efficacité. La seule différence est au niveau des prix : un médicament coûte plus cher que l’autre.
Après avoir reçu le traitement, qui n’était rien d’autre qu’une solution saline inoffensive, les patients à qui on a administré le traitement le plus cher ont montré une amélioration de leur capacités motrices de 28% supérieure à ceux qui on reçu le traitement le moins cher (le Figaro.fr le 30 janvier 2015).
L’expérience montre clairement l’effet placebo que peut avoir le prix du médicament sur l’amélioration de la santé d’un patient. L’article soulevait le fait que les médicaments risqueraient de devenir des marchandises et les patients se transformeraient en clients.


A mon avis, les médicaments ont déjà été transformés en marchandises, sinon comment peut-on appeler le fait d’envoyer des délégués et des représentants de laboratoires afin de convaincre les médecins de prescrire tel ou tel médicament? En contrepartie, les docteurs reçoivent des invitations pour assister à des congrès avec prise en charge complète.
Si l’effet placebo pourrait aider à améliorer l’état de santé d’un patient, je ne vois aucun mal à l’utiliser. Les chercheurs affirment qu’ils ne maîtrisent pas encore le processus qui permet au patient de s’améliorer en associant prix et qualité et par conséquent prix et efficacité.
Par contre, ce qui m’inquiète, c’est le risque d’utiliser le concept par les laboratoires pour produire des médicaments qu’ils commercialiseraient avec des prix exorbitants en laissant au psychique du patient le soin de faire le reste.
L’autre question qui se pose est l’avenir des médicaments génériques si les patients associeraient l’efficacité du traitement à son prix. Les médicaments génériques, dont le plus grand avantage est leur prix bas, se verraient abandonnés car elles ne sont pas assez chers pour être efficaces.
L’effet placebo des prix des médicaments pourra t-il un jour faire le bonheur des laboratoires et le malheur des firmes produisant les médicaments génériques ?
 Personne ne peut répondre à cette question pour le moment. Mais espérons que, dans leurs guerres de prix et de parts de marché, les entreprises pharmaceutiques feront appel à leur humanité et garderont en tête que la santé, et par conséquent la vie, de millions de gens est entre leurs mains et dépendent de l’efficacité de leurs médicaments. 

Lire aussi:

vendredi 30 janvier 2015

La loi Macron: Adieu le secret des affaires

C'est une grande victoire de la liberté d'expression en France et du droit des citoyens d'avoir accès à l'information.
Les amendements relatifs au secret des affaires de la loi Macron que Le Salon des Informations a présenté dans son article du jeudi 29 janvier "La loi Macron: Quand les intérêts des entreprises passent avant les intérêts des citoyens", ne font plus partie du projet de loi depuis la soirée du jeudi 29 janvier.
Le président François Hollande a répondu positivement aux demandes de retirer cette partie du projet de loi qui constitue une entrave au bon déroulement du travail des journalistes et une menace pour le droit d'information dont chaque citoyen français doit jouir.
Ainsi, à mon avis, le plus gagnant du retrait du secret des affaires n'est pas le journaliste mais le citoyen. Comme je l'ai déjà expliqué dans mon article précédent, il y a certaines entreprises qui n'hésitent devant rien pour augmenter leurs profits ou protéger leurs affaires. De ce fait, quand l'ambition n'a pas de limite et quand la cupidité fait taire le bon sens, le citoyen a besoin d'une troisième partie pour le protéger et aider à déjouer les complots que certains dirigeants sans scrupules mijotent afin d'augmenter leur chiffre d'affaires.
Le client est roi. Ceci, on nous l'a toujours répété dans nos classes de marketing. Si les entreprises respectent les "droits" de leurs clients et cherchent à établir des relations win-win, elles n'ont rien à craindre, secrets des affaires ou pas. Par contre, celles qui ne voient que leurs propres intérêts doivent refaire leur calculs. Les journalistes sont aux aguets et rien ne peut rester caché à l'infini.

jeudi 29 janvier 2015

La loi Macron : Quand les intérêts des entreprises passent avant les intérêts du citoyen

C’est un choc pour les journalistes, et pas des moindres. Sous prétexte de protéger les entreprises de l’espionnage industriel, le projet de loi a réservé un de ses amendements à la « protection » des entreprises qui pourraient  contester les informations publiées dans la presse, en utilisant ce que le projet de loi qualifie comme « secret des affaires ».
Plus grave encore, l'ambiguïté de la loi quant à définir ce qui relève du « secret des affaires » donnera libre voie aux entreprises pour déterminer  ce qu’elles considèrent comme faisant partie de ce secret, empêchant ainsi de tenir les citoyens informés sur des affaires qui touchent différents aspects de leur quotidien et de leur avenir.
Si ce projet de loi est adopté, le travail des journalistes sera entravé. La liberté de presse ne sera plus qu'un souvenir. Sous le risque de peines d’emprisonnement et de lourdes amendes pour les journalistes qui violent le secret des affaires, les entreprises pourraient faire la pluie et le beau temps. Plus rien ne les menacerait et le citoyen ne saura plus rien de leur manigances. Adieu les temps où les scandales éclatés et où les enquêtes des journalistes permettaient de dévoiler la vérité de certaines firmes.
Avant de valider ce projet de loi, il faut se rappeler que certaines entreprises placent leurs propres intérêts avant toute autre considération. Il suffit de revoir l’histoire du monde des affaires pour trouver des dizaines d'exemples d’entreprises qui n’ont pas hésité de recourir à des moyens frauduleux et non respectueux de l’éthique afin de s’enrichir ou de protéger leurs intérêts.
Les journalistes sont les alliés du citoyen. J’espère qu’aucune loi ne viendra mettre fin à cette alliance. Même pas la loi Macron.

mercredi 28 janvier 2015

Deux bonnes nouvelles

Qui aurait pu le croire, après avoir été augmentée à 40.000,00 DH par an, la dotation touristique va connaitre une révolution majeure. Selon le Directeur Général de l’Office des Changes, cette dotation sera indexée à l’impôt sur le revenu payé par le contribuable tout en fixant une limite allant de 100.000,00 à 150.000,00 DH. D’autres mesures visant l’assouplissement du contrôle de change ont été annoncées. Des petits pas vers le changement d’un contrôle de change jugé sévère et rigide.
Autre bonne nouvelle et une première pour les pays africains, le Maroc a entamé des négociations avec l’Union Européenne afin de faciliter l’octroi de visa Schengen. Parmi les principaux points objets de cet accord, on trouve allègement et l’assouplissement de la procédure sur le plan financier et administratif, la facilitation d’octroi des visas à entrées multiples, l’octroi pour une certaine catégorie de demandeur du droit d’exonération ou de réduction des coûts relatifs au processus de demande de visa. Ces négociations ne concernent que les visas pour courtes durées (pour des séjours de 90 jours maximum).
Ces deux nouvelles, même si la deuxième est encore au stade de négociations, ont de quoi réjouir le citoyen marocain.
L’augmentation de la dotation touristique proportionnellement au revenu est à mon avis une décision sage et réfléchie. Cette décision arrive à point car il a été insensé de continuer de croire qu’une dotation de 40.000,00 DH par an pourrait être suffisante pour une personne à revenu élevé qui part passer des vacances à l’étranger. Imposer beaucoup de restrictions quant au montant de devises dont on peut bénéficier  n’avait pour effet que de faire fructifier le marché noir de devises et pousser les marocains à se procurer les précieux billets sans passer par les voies officielles.
Par l’augmentation de la dotation touristique, je trouve que le royaume commence à répondre de manière positive aux demandes faites par les institutions internationales pour revoir son système de change. IL ne faut pas oublier que parfois, imposer trop de restrictions peut produire le contraire de l’effet escompté.
Quant aux négociations pour la facilitation de la procédure d’obtention du visa Schengen pour de courte durée, j’espère que les pourparlers aboutiront. Il n’y a pas que les amateurs de voyages touristiques, de shopping et des sorties à l’étranger pour changer d’air qui veulent obtenir un visa Schengen. Il y a une autre categorie de demandeurs, avec des raisons plus “sérieuses qui méritent qu’on négocie pour eux une facilitation de la procédure. Des parents qui veulent rendre visite à des enfants qu’ils n’ont pas vu depuis des années, des personnes qui veulent revoir une dernière fois un proche mourant ou gravement malade, des malades dont le traitement et le suivi ne peut être fait qu’à l’étranger etc.
Dans tous les cas, le démarrage de ces négociations montre que notre pays n’est plus consideré comme un exportateur de migrants duquel il faut se méfier. Il prouve aussi la place qu’occupe le Maroc en tant que partenaire stratégique de l’Union Européenne et démontre la volonté des deux parties de consolider les liens qui les unissent déjà. 

mardi 27 janvier 2015

L’industrie de l’armement ou quand le malheur de certains fait le bonheur des autres

En pleine promotion pour son film Taken 3, Liam Neeson n’a pas hésité à critiquer la loi régissant la possession et l’utilisation des armes aux Etats-Unis d’Amérique. Les propos de l’ex-agent spécial Brian Mills (personnage incarné par Neeson dans la trilogie Taken) concernant le port d’armes aux Etats-Unis d’Amérique, lui ont valu le boycott du fournisseur officiel des armes utilisées par les acteurs de la trilogie et m’ont poussé à me demander : et pourquoi pas un article sur l’industrie de l’armement ?
Beaucoup d’entre vous n’allez peut-être pas comprendre en quoi le port légal d’armes peut s’avérer dangereux. Vous vous diraient que c’est bien d’avoir de quoi se protéger en cas d’agression et que ne nous risquons rien si l’arme est tenue dans un lieu sûr et n’est utilisée que pour la légitime défense. Pour toutes les personnes qui doutent encore du danger des armes à feu, laissez-moi alors vous présentez quelques faits divers :
·         Colorado, Etats-Unis d’Amérique : le 20 avril 1999, deux lyciens ont assassiné douze étudiants et un professeur et ont fait vingt-sept blessés avant de se suicider en fin de journée. Les deux étudiants ont perpétré ce massacre dans le moindre de ses détails et ont réussi à faire entrer le lycée Columbine dans l’histoire des tueries les plus traumatisantes aux Etats-Unis d’Amérique (Euronews, le 20 avril 2014).
·         Kentucky, Etats-Unis d’Amérique : en mai 2013, une petite fille de deux ans a été tuée par son frère de 5 ans, avec SON fusil que ses parents lui ont offert pour son anniversaire (Euronews, le 2 mai 2013).
·         Arizona, Etats-Unis d’Amérique : en août 2014, une fillette de 9 ans a tué par accident son professeur de tir après avoir perdu le contrôle de son pistolet mitrailleur Uzi (Libération.fr, le 27 août 2014).
·         Idaho, Etats-Unis d’Amérique : en décembre 2014, un bébé de deux ans a tué, par accident, sa mère avec son pistolet alors qu’ils faisaient les courses dans un magasin. Le petit garçon a pris l’arme qui se trouvait dans le sac de sa mère, à son insu, et le coup est parti alors qu’il jouait avec. Le drame a causé la mort de la jeune mère de 29 qui a reçu la balle en pleine tête, mais son impact psychique est à long terme. L’enfant grandira orphelin et personne ne pourra prévoir les conséquences psychiques de ce qui vient d’arriver, lorsque l’enfant grandira et saura dans quelles circonstances sa maman est morte (Libération.fr, le 31 décembre 2014).
·         Chaque jour et pendant toute l’année en Afrique, des enfants qui ont troqués les stylos contre des mitraillettes, participent à des guerres et s’entretuent alors qu’ils sont censés être sur les bancs de l’école.
·         Partout dans le monde, chaque année, des innocents rendent l’âme, massacrés par des gangs, des terroristes ou des groupes en conflits.
Les exemples précédents, la tuerie de l’école de Newton, la fusillade de la cafétéria Luby’s, le massacre des universités de Virginia Tech et de Texas et beaucoup d’autres actes de violence auraient pu être évités si les réglementations sur les armes de feu était plus sévères et si les entreprises d’armement étaient moins cupides.
Dans son second mandat, le président Barack Obama s’est engagé pour mener une réforme de la loi relative aux armes de feu. Cependant, tout le dévouement du président pour cette cause n’a pas pu convaincre le Sénat pour voter la réforme et sauver la vie de dizaines d’innocents.
Devant tant de sang versés, de vies perdues et un Sénat qui refuse de durcir les conditions de port d’armes, nous ne pouvons que poser une question légitime : Pourquoi ?
La réponse est simple et les armes doivent leur survie et leur pérennité à un lobby qui sait mener et gagner ses batailles. L’enjeu est très grand et même la vie de ses citoyens et celles d’êtres humains dans le monde entier ne peuvent compter devant l’appât du gain. Cette réalité est dure à accepter mais en examinant le chiffre d’affaires des entreprises spécialisées dans la production d’armes, on comprendra mieux pourquoi certains veulent que les citoyens américains aient le droit de posséder des armes et pourquoi les guerres doivent être déclarées.  Des centaines de milliards de dollars sont en jeu et des entreprises de toutes nationalités sont concernées.
Plus grave encore, certaines entreprises n’hésitent pas à promouvoir des armes auprès des enfants. Certaines se sont même spécialisées dans ce segment, allant jusqu’à produire des fusils roses pour séduire leurs petites clientes.
Partout dans le monde, des conflits éclatent, des guerres se déclarent et des actes de violences se multiplient. Dans la façade, des groupes aveuglés par la haine s’entretuent. Dans les coulisses, des entreprises désireuses d’augmenter leur chiffre d’affaires tirent les ficelles.
Je ne suis pas contre la fabrication d’armes car il faut se protéger. Nous vivons sur terre et non au paradis. Tout le monde n’est pas de bonne foi et parfois il faut avoir de quoi tenir l’ennemi à distance. Cependant, quand l’industrie de l’armement se transforme en des lobbys qui œuvrent dans les coulisses afin de déclarer et prolonger des guerres, quand on est capable de sacrifier ses citoyens pour des dollars , quand on est prêt à voler à des enfants leur innocence en les transformant en soldats, il ne nous reste, nous citoyens du monde que notre indignation tout en adressant au ciel une prière du fond du cœur pour que ces industriels et leurs alliés ouvrent les yeux et pensent à leurs semblables au lieu de penser au meilleurs moyens de mieux garnir leurs comptes bancaires à plusieurs zéros.

samedi 24 janvier 2015

Le roi est mort, vive le roi.

Pour mon deuxième article, le choix du sujet s’est imposé tout seul. Voulant au départ traiter quelque chose de purement économique, je n’ai pas pu résister à la tentation qu’à susciter en moi cette simple phrase « Le roi est mort, vive le roi ».
Cette phrase a été transmise par tous les médias suite au décès du roi d’Arabie Saoudite Feu Abdallah ben Abdel Aziz al –Saoud et la succession de son frère Salman sur le trône saoudien. A force de la voir citée par toutes les chaines nationales et internationales, je me suis mise à réfléchir à toutes les significations et les contradictions contenues dans ces quelques mots.
Puisque mon blog est avant tout un espace où sont présentés des articles en relation avec l’économie et le business, permettait moi de commencer par la retombée économique de cette phrase sur l’économie mondiale et l’économie marocaine en particulier avant de passer à l’aspect humain qui, je dois l’avouer, m’a le plus touché et a fait que mes doigts cours tous seuls sur le clavier afin de partager ma pensée avec vous.
Nous avons sans doute tous entendu que les prix du pétrole ont chuté, au grand soulagement des importateurs de l’or noir dont le Maroc fait partie. Si avec Feu le Roi Abdallah on était presque sûr que cette tendance baissière allait continuer en 2015, on n’est plus sûr de rien avec le nouveau monarque. Va-t-il continuer la politique de son défunt frère ou optera-t-il pour l’augmentation du prix du baril, notamment que les principales recettes budgétaires de l’Arabie Saoudite proviennent de l’exportation du précieux liquide noir. De toute façon, pour nous importateurs de pétrole, on ne peut que croiser les doigts et espérer que le roi Salman sera du même avis que son défunt frère permettant ainsi l’allégement du déficit budgétaire de notre pays et la préservation de notre réserves en devises. La situation de l’économie nationale n’est pas en mesure d’encaisser un nouveau choc alors qu’on était plein  d’espoir pour une année 2015 meilleure sur tous les plans.
Laissons au futur le soin de répondre à ces questions et concentrons-nous sur les autres « choses » que la phrase a suscité en moi.
En effet, ces quelques mots, banals et anodins pour certains, sont pour moi la preuve vivante de la cruauté de la vie. En la voyant apparaitre sur l’écran en grands caractères, je n’ai pas pu m’empêcher de me mettre à la place de la famille du défunt. La mort d’un proche est un événement douloureux. Peu importe que la personne soit vieille, qu’elle soit malade ou agonisante. On n’est jamais prêt à dire adieu à quelqu’un qu’on chérisse. Le sentiment de perte est horrible. On sent un vide immense et on refuse de toute notre âme meurtrie d’admettre qu’on ne pourra plus voir celui ou celle que nous avons perdu, qu’on ne pourra plus lui parlé, partager avec lui nos moments de bonheurs ou pleurer ensemble pour nos malheurs.
Tout être humain ayant perdu quelqu’un de cher, que ne serait-ce que son animal de compagnie, a besoin d’  « un moment seul » où il pourra vivre son chagrin, laisser libre court à ses larmes et pleurer sa perte. Cependant, ce droit simple et élémentaire peut être refusé à certains pour des raisons X ou Y. Le roi est mort, vive le roi est à mon sens l’une de ses raisons, et des plus cruelles. A peine le décès prononcé, on n’a même le pas le temps de digérer la nouvelle, et quelle nouvelle,  qu’il faut commencer à préparer la succession.
Je sais que la mort est la destination finale de tout être vivant. Je sais qu’il faut avancer, je sais qu’il faut aller de l’avant. Cependant je plains toute personne que la cruauté de la vie, le sens du devoir ou la responsabilité politique ont empêché de jouir de l’un des droit les plus élémentaire, celui du chagrin. Que de larmes refoulées, que de pleurs étouffés pour apparaitre en public, affichant un calme qu’on est loin d’éprouver et dire que je suis là, que tout va bien alors qu’au fond de nous rien ne vas plus bien.
Je veux enfin témoigner ma profonde sympathie à toutes ces personnes que la mort leur a volé l’un des leurs et que la vie et ses exigences les empêchent de vivre leur chagrin comme il se doit. Ce n’est peut être qu’une piètre consolation, mais sachez que quelque part sur cette terre, il y a quelqu’un qui pense à vous et  vous transmet sa sympathie.
Le roi est mort, vive le roi.

Que la vie peut devenir cruelle parfois.

jeudi 22 janvier 2015

IBM… La leçon de vie

Pour mon premier article, j’ai hésité longtemps devant l’abondance de la matière première. Que ce soit au niveau local, régional ou international,  beaucoup de sujet méritent qu’on leur accorde notre attention et qu’ils fassent l’objet d’un article.
Cette hésitation a pris fin quand je me suis rappelé un sujet que j’ai discuté dernièrement avec un membre de ma famille. Le sujet concerne IBM et son ascension après avoir presque fait faillite.
Je peux sentir que certains de vous sont un  peu déçus. Toute cette introduction pour qu’elle nous parle d’IBM !!! A toutes ces personnes je dis, prenez le temps de lire tout l’article car pour moi l’histoire d’IBM est une leçon de vie que chacun de nous doit entendre au moins une fois dans sa vie. Peut être il y trouvera une source d’inspiration. En tout cas, cela l’a été pour moi.
Dans les années 60-70, chaque ordinateur avait ses propres pièces et périphériques. Si l’une d’elle tombait en panne, c’est le tout qu’il fallait remplacer et un nouvel ordinateur doit être acquis. IBM a fait une vraie révolte technologique avec son système/360 qui permettait de mettre fin au cauchemar de tout racheter si une pièce tombait en panne. L’entreprise a connu un succès fou avec ce système qui garantissait pour le consommateur une aisance d’utilisation, une économie des dépenses et une plus grande performance du matériel informatique.
Cependant, à partir du milieu des années 80 jusqu’en 1992, la société IBM a vu sa part de marché dans l’industrie IT aux USA dégringoler de 37%. Sa part de marché globale n’a pas été épargnée et a baissé de 30%.
Pourquoi ???
La réponse est simple. Le succès et les revenus générés par le système/360 ont crée une zone de confort où IBM s’est installée, se réjouissant de sa position de leader et ne voulant plus écouter les signaux envoyés par son marché qui a vu naître de nouveaux besoins et de nouvelles cibles dont les attentes ont été satisfaites par d’autres entreprises comme Microsoft ou Intel.
Face à cette situation périlleuse, IBM devait agir et vite. L’opération de sauvetage a été initiée et menée par  Louis Gerstner, Son PDG à l’époque, qui a pu voir et comprendre qu’une grande entreprise comme IBM, avec tout son potentiel, peut fournir à ses clients ce qu’ils ont toujours cherché : DES SOLUTIONS IT. Et c’est ainsi, qu’IBM le spécialiste des services informatiques a pris le relais d’IBM, le producteur du matériel informatique.
Pour survivre, IBM a changé son Business Model, le profile  de ses employés, ses stratégies et ses alliances stratégiques. Elle n’a pas hésité à tout remettre en question. Elle a compris que si elle n’avance pas elle va reculer et…disparaître.
IBM aujourd’hui nous donne plus que des solutions IT, elle nous donne une leçon de vie. A travers son histoire, on peut voir que dans la vie, il ne faut jamais arrêter de se remettre en question et de s’auto-évaluer. Elle nous enseigne que parfois dans la vie, il faut avoir le courage de prendre des risques, de prendre des décisions qui peuvent semblés difficiles, qui peuvent être critiqués par beaucoup et boycotté par certains, mais qui sont absolument nécessaires pour aller de l’avant.
IBM et son histoire sont la preuve que tant qu’on est vivant, on ne peut pas se permettre de rester tranquillement dans notre zone de confort et croire qu’on est protégé dans notre petite sphère immobile alors que le monde est en pleine ébullition.
L’histoire d’IBM peut être assimilée à l’histoire de chacun de nous avec ses succès et ses échecs. Chaque fois que l’un de nous rencontre une situation difficile où il croit que c’est la fin, qu’il n’y a plus d’échappatoire, qu’il se rappelle IBM et qu’il se dise peut être que la solution est là, à porter de main et qu’elle n’attend que la volonté d’être formulée et appliquée.
Moralité de l’histoire, ne perdons jamais espoir, continuons toujours à avancer et gardons toujours en tête « Celui qui n’avance pas… recule ».

mercredi 21 janvier 2015

Bienvenue

Bonjour chers lecteurs, 

Ceci n’est pas vraiment un article. Il est plus un petit mot d’accueil et de bienvenue visant à expliquer l’objectif de mon blog et pourquoi j’ai pensé à le créer.

Je suis titulaire d’un MBA. Durant ma formation et mon expérience professionnelle, j’ai compris que le développement d’une nation ne peut être fait que grâce à une économie saine et un environnement des affaires qui se porte bien.

Vu l’importance de ces deux éléments, j’ai décidé de dédier ce blog à tous ce qui est en relation avec l’économie et le business.

Ma priorité étant mes lecteurs, j’espère que le contenu de mes articles vous plaira. 

Bonne lecture.