La discrimination sur le lieu de travail est un sujet qui nous préoccupe
tous, surtout quand on appartient à cette catégorie qui se voit traitée comme
des salariés de « second degré » qui ne profitent jamais comme il
faut du succès et de la croissance de l’entreprise.
Une des explications données au gap entre les salaires du top et du bas de
l’échelle, est la taille des entreprises qui grandit de plus en plus. Aux Etats-Unis
par exemple, des statistiques ont montré que le 1% des salariés les mieux payés
sont encore beaucoup mieux payés de nos jours qu’en 1980, alors que ceux
appartenant à la classe moyenne ont vu leurs revenus diminués. Ceci n’est pas
propre aux Etats-Unis et on peut le retrouver partout dans le monde. Il n’y a
pas que la richesse qui n’est pas distribuée de façon équitable, les salaires
le sont aussi et personne ne semble alarmé à propos de ce constat.
Certains spécialistes attribuent cette discrimination à la technologie. En
effet, pour pouvoir manipuler une technologie de pointe, les entreprises ont
besoin de salariés aux compétences très particulières que leur spécificité les
rend très chères.
Les spécialistes ajoutent une autre cause, cette fois-ci liée à la taille
de l’entreprise. Les grandes entreprises permettent de réaliser des économies d’échelles
et d’être plus productives que les entreprises de taille plus modeste. Cette
économie de coût et cette plus grande productivité peut permettre à ces firmes
de payer des salaires plus élevés à leurs collaborateurs. Cela ne doit pas
causer un problème de discrimination des salaires si tous les collaborateurs de
la société sont augmentés du même taux. Mais malheureusement, ce n’est presque
jamais le cas. Avec l’accroissement de la taille de l’entreprise, le gap grandit
entre les mieux payés de la société et ceux appartenant à la classe moyenne ou
se trouvant en bas de l’échelle salariale.
Pour essayer de réduire cette inégalité salariale, les experts proposent l’intervention
des gouvernements. Ces derniers doivent éviter de recourir à une réforme du
marché de travail. Au lieu de cela, ils doivent stimuler la concurrence en
agissant sur l’une des cinq forces de Michael Porter : les barrières à l’entrée.
Cela permettre la dynamisation de l’investissement par l’entré de nouvelles
entreprises sur le marché, souvent de taille moins importantes que celle s’y
trouvant déjà et la réalisation d’une distribution de salaires beaucoup plus
équitables.
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