jeudi 19 mars 2015

La discrimination sur le lieu de travail : les salaires sont les premiers touchés.

La discrimination sur le lieu de travail est un sujet qui nous préoccupe tous, surtout quand on appartient à cette catégorie qui se voit traitée comme des salariés de « second degré » qui ne profitent jamais comme il faut du succès et de la croissance de l’entreprise.


Une des explications données au gap entre les salaires du top et du bas de l’échelle, est la taille des entreprises qui grandit de plus en plus. Aux Etats-Unis par exemple, des statistiques ont montré que le 1% des salariés les mieux payés sont encore beaucoup mieux payés de nos jours qu’en 1980, alors que ceux appartenant à la classe moyenne ont vu leurs revenus diminués. Ceci n’est pas propre aux Etats-Unis et on peut le retrouver partout dans le monde. Il n’y a pas que la richesse qui n’est pas distribuée de façon équitable, les salaires le sont aussi et personne ne semble alarmé à propos de ce constat.
Certains spécialistes attribuent cette discrimination à la technologie. En effet, pour pouvoir manipuler une technologie de pointe, les entreprises ont besoin de salariés aux compétences très particulières que leur spécificité les rend très chères.
Les spécialistes ajoutent une autre cause, cette fois-ci liée à la taille de l’entreprise. Les grandes entreprises permettent de réaliser des économies d’échelles et d’être plus productives que les entreprises de taille plus modeste. Cette économie de coût et cette plus grande productivité peut permettre à ces firmes de payer des salaires plus élevés à leurs collaborateurs. Cela ne doit pas causer un problème de discrimination des salaires si tous les collaborateurs de la société sont augmentés du même taux. Mais malheureusement, ce n’est presque jamais le cas. Avec l’accroissement de la taille de l’entreprise, le gap grandit entre les mieux payés de la société et ceux appartenant à la classe moyenne ou se trouvant en bas de l’échelle salariale.

Pour essayer de réduire cette inégalité salariale, les experts proposent l’intervention des gouvernements. Ces derniers doivent éviter de recourir à une réforme du marché de travail. Au lieu de cela, ils doivent stimuler la concurrence en agissant sur l’une des cinq forces de Michael Porter : les barrières à l’entrée. Cela permettre la dynamisation de l’investissement par l’entré de nouvelles entreprises sur le marché, souvent de taille moins importantes que celle s’y trouvant déjà et la réalisation d’une distribution de salaires beaucoup plus équitables.  

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